04/12, Cachi, Province de Salta Argentine, (pendant un bon repas en terrasse ensoleillée).
Ci-dessous de nombreuses photos que j’aime bien pour compléter mon précédent article et donner à voir l’idée que j’ai fixée de Bogota. Sans beaucoup plus de commentaires que ce texte liminaire et absolument aucune organisation.
Désolé si ce post est un peu redondant car j’ai déjà raconté certains aspects : Bogota m’a frappé par l’énergie dégagée par sa jeunesse, les nombreux évènements culturels, les vendeurs de ruen -en particulier de fruits-, l’art de rue, certaines réussites au milieu du chao architectural, les passerelles, l’insuffisance de ses transports en commun, le trafic automobile désodonné, les barreaux et barbelés aux fenêtres.
En revanche je n’ai pas mentionné l’usage de la brique rouge généralisé (petite pleine lisse ancienne ou grande creuse sculptée moderne), les cables électriques inextricablement photogéniques, les parcs et jardins, les nombreux terrains non construits simplement utilisés comme parkings pour voiture, l’absence de chauffage dans les maisons, comme si les gens s’imaginaient vivre sur la côte caribéenne. J’ai apprécié les pistes cyclables, remarqué que les rues et trottoirs étaient en assez mauvais état, les vélos tout terrain largement majoritaires. Dans l’ensemble, j’ai trouvé les habitants sportifs, du moins les silhouettes élancées. Je ne sais plus si j’ai parlé de la tombée de la nuit, qui fait un peu office de couvre-feu, à moins que ce ne soit l’effet de l’éclairage public au sodium souvent minimal. J’ai trouvé incroyable l’existence de la zona de tolerancia où l’amour est à vendre en plein jour et en peine rue, comme le crack manifestement, le tout dans une atmosphère tout à fait dérangeante et atristante (le city bike tour y passait moyennant d’évidentes consignes d’interdiction des photos, la pertinence de ce passage questionne).
PS : J’ai retrouvé certaines de mes observations dans ce bel article (attention assez long) étayé et historiquement contextualisé dont je recommande la lecture « pour aller plus loin ». (Armando Silva, « L’apparition de Bogota. De la cité rêvée à la ville réelle », La Vie des idées , 12 mai 2015).
Gaitan, leader de centre gauche dont l’assassinat (à l’aube d’élections qui lui promettaient la présidence) a déclenché le Bogotaso, émeutes violentes accompagnées de nombreuses destructions de batiments publics du centre (avril 1948)
Jaime Garzon, humoriste assassiné égérie de la fac de sciences sociales à l’université nationale (la plus réputée), on ne présente plus le Che.
