Les piropos

Grâce à l’excellent Dictionnaire insolite de l’Argentine de Anne Papazoglou offert par mes potos, j’ai découvert les piropos (entre autres 200 entrées plus passionnées et passionnantes les unes que les autres ; je conseille vivement cet opus qui a catalysé ma réaction « chimique » avec Buenos Aires et les porteños). Le piropo est un compliment galant enrobé dans une pointe d’humour et de poésie. A son heure de gloire il semble avoir été un quasi-art, Jardin Florido était passé maître en la matière (chanson hommage ci-dessus).

Mais les piropos subtils ayant étés peu à peu submergés par les grossièretés (fond et forme ?) , le piropo est plus ou moins tombé en désuétude, si ce n’est en disgrâce.

N’empêche qu’il y en a des marrants.

  • Camina por la sombra, o te vas a derretir, bonbon !
  • Para ti, hasta trabajeria !
  • Si Cristóbal Colón te viese, diría : Santa María, pero que Pinta tiene esta Niña ! (soufflé par Anne Papazoglou herself. Merci ainsi que pour l’agréable discussion dont vous m’avez honoré)
  • Tanto curvos, y yo sin frenos !
  • Nena, con esa delantera, ganamos el mundial !
  • Como avanza la ciencia, que ahora las flores caminan !
  • Me llamo dios, esta preocupado, se escapo uno des sus angeles !
  • Tu papa debe ser pirata, porque sos un tesoro !
  • De que jugueteria te escapaste, muneca ?

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