Op vakantie in Curacao

18/05

Apres le convoyage, ne pas faire de vieux os en Martinique

Nous sommes arrives vers 21h un soir, et j ai passe la dernière nuit à bord au mouillage, à la pointe sud de la Martinique, face au village de Sainte Anne. Le lendemain matin nous debarquons à la fraîche en annexe sur la plage, je croise furtivement les parents de mon skipper et les adieux ne dechirent personne. Je me prends un petit déj les pieds dans l’eau turquoise.

pti dej

De cette retraite, je réserve le airbnb le moins cher possible à Sainte Anne, dans la modeste maison d’une infirmière à la retraite (« métro »,  baba sur le retour un peu toquée qui parle à ses chiens et chats, et dort dans son canap pendant qu’elle me laisse sa chambre…) Je passe 3 jours agréables dans le coin, entre

  • Discussions avec ma logeuse pendant la pluie
  • baignade (Sainte Anne c’est aussi le club med, et comme on peut l’imaginer, ils ne se sont pas mis au pire endroit),
  • produits alimentaires que je suis content de retrouver (roquefort, pâté de campagne, cornichons, ti punch et surtout… moutarde de Dijon !!)
  • et investigations pour repartir puisque je souhaite continuer ma route comme espéré, vers la Colombie.

Même si il y aurait quelques raisons de profiter de l’île,

  1. je suis déjà venu,
  2. la saison des ondes tropicales commence (24 à 48h ponctuées d’averses qui n ettonnent personne ici mais qu on appelle deluge a Paris),
  3. je sais à quel point rien n’est pratique en Martinique pour un voyageur en sac à dos avec un budget serré.
  4. En outre j’ai envie de tirer un trait sur la période bateau et ne pas m’attarder à destination y participera.

3 options à priori se presentent pour rejoindre la Colombie :

  • 3 jours de cargo jusque Cartagena de los Indias en me faisant pistonner par mon oncle
  • 10 à 12 jours de voilier également vers Cartagena en cherchant un équipage
  • L’avion avec diverses correspondances.

Malgré l’attrait que constitue l’expérience hors du commun des options par la mer, elles sont trop incertaines pour mon état d’esprit du moment : les cargos sont affrétés, et c’est plutot l’armateur qui décide des passagers que l affreteur, je ne me vois pas languir au Marin (la grande marina de Martinique) à démarcher des bateaux au milieu d’une nuée d’autres prétendant à la traversée, en attendant d’hypothétiques opportunités (tout en payant mon logement une petite fortune de backpacker et sans pouvoir beaucoup profiter de l’île). Je dois l’admettre, je n’ai pas la grinta pour me vendre ni la patience pour attendre.

Un des vols les moins chers proposés par mon moteur de recherche préféré est un Fort de France – Bogotá via Pointe à Pitre, San Marteen et Curaçao. Renseignements pris sur cette dernière, elle fait partie des Antilles néerlandaises et bien que ne m’évoquant à priori rien d’autre qu’une boisson alcoolisée qui laisse la langue bleue, elle semble adéquate même pour un voyageur en sac à dos (il y a des auberges décentes et des bus fiables). C’est donc parti pour y passer une semaine entre 2 avions. Mais d’abord, 4 heures d’escale à San Marteen (côté néerlandais de lîle partagée avec la France).

Escale à Saint Martin, desolation

Tout à été soufflé par l’ouragan Irma, c’est saisissant. L’aéroport de San Marteen consiste en quelques grandes tentes juxtaposées. Les nettoyeurs ont forme des tas de debris un peu partout. La plupart des toits sont encore manquants, des édifices qui sont en rénovation, on n’a pu garder que l’armature en béton et/ou acier. Des bateaux de toutes tailles et sorte gisent encore un peu partout echoues dans la baie, il y a meme un catamaran à l’envers.

pink

wreckage

chantier

Si j’ai bien compris les climatologues, il paraît dérisoire de vouloir continuer à vivre ici puisque les cyclones promettent d’être plus nombreux et plus puissants, mais qu’à cela ne tienne, tout est en chantier et quelques hôtels et boutiques de luxe ont déjà rouvert leurs portes.

Une semaine de vacances

L’auberge Bed&bike flambant neuve fournit des vélos comme son nom l indique. Willemstad, la capitale de l’île rappelle un peu les pays bas, avec ses maisons à toit en pignon peintes de toutes les couleurs, tout comme les mausolées des cimetières. Ici comme dans l’arc antillais, on a exploité les esclaves (à voir : docu ARTE les routes de l’esclavage).

Je n’ai pas tellement gratté la surface, j’étais en vacances, mais l’ambiance, l’aspect entretenu des maisons, l’état des véhicules, laisse une impression agréable de petite société proprette où la richesse semble profiter un peu à tout le monde (outre le tourisme, Shell à installé une raffinerie).

Les gens parlent en général néerlandais,  espagnol, anglais et papiamento, créole portugais- espagnol, assez lisible mais inaudible. On paye au choix en Guilders (Nederlands Antillen Florin) ou en dollar US. On croise des dominicains, des Venezueliens.

Il fait une chaleur raisonnable, pas trop humide. Malgré les nuages il ne doit pas pleuvoir beaucoup, la végétation est rase, principalement des gros buissons épineux et des cactus. Là où la végétation ne s’est pas imposée, le sol est constituée de roche volcanique déchiquetée comme des fractales.

Point noir à signaler concernant la nourriture, les bons fruits et légumes sont durs à trouver et l offre au supermarché très américaine, on ne sait que choisir… La crise politique du Venezuela a coupé certains approvisionnements en produits frais m a t on explique.

Le principal intérêt de l’île est donc constitué de ses plages et ses fonds marins. Les familles qui en ont les moyens louent des appartements au sein de structures de taille raisonnable, ou elles ont l air de passer du bon temps a se baigner soit au calme dans des piscines artificielles crees avec des bloc de pierre, soit directement en mer avec un peu de clapot. Du coup cest ce que jai fait aussi, a me baigner 2 heures par jour avec masque et tuba.

Derniere information (essentielle), la prostitution etant legale, il apparait que certains profitent de Campo Allegre (voire font le voyage tout expres…). Cest un lieu de divertissement adulte cree en 1953 par les autorites pour concentrer la prostitution et l eloigner du centre-ville.

playa curacao

Mon bar prefere

ma plage preferee

crabe

Grotte bleue

grotte

poissons bleus

corail

poissons

poisson tache noire

Tortues apprivoisee a WestPund

tortue

tortue

Vegetation typique

cactus boule

cactus

epines

Cimetiere

cimetiere

Impression « URSS » en 1985

magasin

Simple colorant, le gout reste le meme

liqueur locale

Petite Hollande,  couleur encore

petite hollande

img

amsterdam

Street art

street art

street art

Fameux pont pieton flottant pivotant entre les 2 rives de la capitale, Punda et Otrobanda

Pont flottant pivotant

Cote Est balayee par les vents, roche type lave refroidie a l aspect dechiquete

lave

boka

battage par les flots

Cote Ouest abritee

cote ouest

Contestation ; selon moi ce nest pas si beton

beton

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