Punta Arenas

NB : par ici pour toutes les photos de cet épisode (essentiellement le cimetière et sa série des cubes).

14/02
Le stop depuis Puerto Natales sur la « Ruta del fin del mundo » se passe une fois de plus agréablement, sans trop d’attente, ce qui promet d’arriver à temps pour la 2e mi-temps de Real-PSG. Victor qui a d’excellents gouts musicaux en rock, un camion beau comme son nom l’indique, et connait une excellente sandwicherie sur la route.

Victor

camion

ruta fin del mundo

Punta Arenas en soi, n’est pas atrayante pour le molchilero de base. C’est grand, industriel, militaire (à la base dernier port avant le cap Horn, l’activité s’est considérablement développée autour du transport du gaz abondant de la région). Il y a bien quelques excursions pour voir des pingouins et le difficile trek le long de la côté au bout du monde (jusqu’à l’extrémité du contient), mais rien d’incroyable selon mes informations.

J’y vais car c’est le point de départ du ferry pour Puerto Williams, dont la route parcourt le canal de Beagle et permet d’admirer les glaciers qui y tombent. Pas de billet réservé mais on m’a dit qu’en se présentant la veille, on peut récupérer les places des chiliens (et en plus pour moins cher). Ca marche en 2 coup, la veille puis le lendemain matin de bonne heure, je réussis à obtenir le précieux sésame, tout en me faisant pote avec la vendeuse de billet (Monse, que je reverrai à Valparaiso où elle vit).

Alors que faire à Punta Arenas ?

– Tout d’abord, foncer à la Zona Franca, demander dans un resto si on peut changer de chaine pour regarder PSG se prendre 2 buts en 10 minutes par le Real Madrid.

Real PSG

– Faire du shopping à la Zona Franca (batons de rando, veste de rando pour remplacer ma quechua qui prend l’eau),

– Visiter le joli petit cimetière, (mais pas tout seul tranquille pour une fois, vu qu’il est dans le lonely…),

cimetière

Cimetière

– Se promener sur le bord du détroit de Magellan, sous la pluie,

détroit

– Manger au Kiosko Roca, apparemment resto le plus connu de la ville, un bouiboui à la déco tournée vers le club de foot « Universidad de Santiago » (aucun lien avec des étudiants) qui fait des sorte de bouchées panini, du lait banane et du mauvais café (comprenne qui pourra).

Kiosko Roca

– Faire les courses tel un Hollandais en partance pour la côté d’azur dans les années 90, de peur de payer une fortune la nourriture sur l’île Navarino.

Pour en apprendre sur la Patagonie, le site https://guidenpatagonie.wordpress.com/ est fort cool, écrit par un Patagon Chilien francophone.

libertador

avant d'embarquer

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