Puerto Madryn

Départ de Mardel à 20h en bus (16h) pour Puerto Madryn, les sièges sont assez confortables et espacés dans les bus. Ne jamais prendre les sièges première classe pas tellement plus cher ni plus confortables mais qui sont à l’étage du bas et profitent de l’infame odeur des toilettes (le cas dans 3 bus sur 3 que j’ai pris). A propos, j’entame dans ce bus « El perfume », le livre offert pour Noël par Tatjana, une voyageuse allemande rencontrée à Rosario (auteur : P. Süskind…) ça me sert d’entrainement au vocabulaire, avec google trad ça passe.

Route 3

En arrivant à l’auberge je rencontre les Francais avec qui on va partager la location de la Chevrolet Classic pour la Peninsula Valdez (réserve naturelle), 2 gars potes de Nancy bien posés, Matthieu et Kevin, et Chloé, une infirmière APHP, Parisienne d’adoption avec le bon côté des gens motivés d’attaque.

L'équipe

Le plan, c’est de passer la nuit là bas en tente, sur la plage. On se met d’accord pour partir le surlendemain. Moi le lendemain aux aurores, je vais nager avec les lions de mers, et je passe le reste de la journée à glandouiller entre la plage et mes tris de photos. Ya des méduses bon sang !

Lions de mer

Top

A la Peninsula Valdez, finalement on y va à 5, une Francaise instit au lycee francais de la Paz arrivée le matin même se rajoute, Nadège est bien bavarde, mais buena onda tan bien, on est une bonne équipe.

Chloé prend le volant, j’ai laissé mon AMEX en caution (30 000 pesos). La première est drôlement capricieuse, Chloé est stress, on fait des marches arrières au feu vert, c’est la cata-conduite. Au bout de 20 minute je propose gentiment de prendre le volant, que je ne lâcherai plus (bien que je n’ai pas pris mon permis).

Pendant toute la journée je me demande d’où vient l’odeur d’essence qui se produit quand je lève le pied, la voiture se remplit de la poussière des pistes que nous parcourons. A la fin de la journée, je réalise que fenêtres ouvertes, la dépression à l’arrière fait tout rentrer par le coffre qui n’est pas bien jointif (odeur d’échappement / essence et poussière). Ca nous apprendra à pas mettre la clim, cons d’écolos que nous sommes.

poussiere

Entre temps on a vu des lions de mer, des moutons et des Guanacos en pagaille, mais aussi des lièvres (importés d’europe), un renard, des Maras (menacés), mes préférés les tatous et de magnifiques paysages.

Salar

mouettes

Mara
???

Guanacos
Attention aux guanaco

Jeunes pingouins, nourris « bec-à-bec »

Et le cri !

Lions de mer
Lions

Tatou
tatou

Il est très tard quand nous arrivons à la plage que nous convoitons pour dormir (la péninsule est grande, donc c’est aussi un peu une journée passée dans la voiture à conduire sur des pistes caillouteuse). On tombe sur un semblant d’habitations alors qu’on cherche l’isolement. Cul de sac, tentative de demi tour, la voiture s’enlise dans le sable. Pas grave, les manouches argentins habitants des pseudos maisons et caravanes sont cool et nous sortent de là avec leur gros quad. Il fait nuit et il est quasi minuit, la voiture se re-enlise à moitié, on décide de camper là, sur une espèce de parking de sable, au milieu des pseudo-gitans (hyper sympas) à 30 m de la plage.

Les tentes montées on va sur la plage pour diner – putain qui a géré les quantités, on avait tout juste de quoi déjeuner, alors le diner… – mais il y a du rhum, une bonne ambiance et surtout aucune source de lumière à des kilomètres. Le ciel étoilé est donc splendide et même si on ne reconnait rien à part quand même la ceinture d’Orion (qui est l’équivalent austral de la grande ourse). Je ne sais pas ce qu’on voit d’autre mais on en prend plein les yeux. Les applis Carte du ciel sont de sortie. Puis première utilisation de ma nouvelle tente ultra légère, et de mon duvet. Mon matériel est « Top moumouth » dixit Chloé.

De retour à Puerto Madryn, je trouve que la plage ressemble à celle de Dunkerque, grande, immense à marée basse, plate et avec du sable fin.
plage

Je finis sur un footing qui me rapporte cette photo.
coucher soleil

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