Mar Del Plata (Mardel pour les intimes)

Je pars de Buenos Aires dans l’après midi, en train avec ma sinusite et des ninos partout qui braillent, pendant 6h dans le tortillard c’était dur. Je suis barbouillé, je vais au wagon bar pour me prendre un coca (un pepsi en fait), demande la permission pour m’asseoir à une table où un type est seul, et me met a siroter le breuvage stomaco-apaisant, les auriculaires branchés dans les oreilles pour mettre les cris des enfants en sourdine. Vla ti pas que le type se met à me parler. C’est pas le moment bon sang, mais vas-y, les argentins sont tellement sympas, que tu ne peux pas passer pour le Français de base, soit sympa aussi. Bien m’en prit, Juan m’invite à déjeuner le surlendemain avec sa fille, 39 ans, dentiste, qui après une consult express autour de délicieux cannellonis de boui-boui, m’emmene à la pharmacie pour que je puisse m’acheter de précieux antibiotiques assorti de trucs gastriques.

Echelle rouillée

Ensuite on embarque sur un bateau promene-toutou mais invité par le patron, un pote de Juan. La ballade est sympa, sous la pluie mais de beaux ciels. Il me parle d’un Asado a la campagne le dimanche suivant, bingo, on s’y retrouve. Tout le monde est sympa et curieux avec moi, on me donne les morceaux de choix (le filet (lomo) de cochon de lait au barbecue, je vous en dis des nouvelles…

Un aplauso para el Asador
Asado para Aldo

Aldo et ses amigos
Asado

Le gateau
Aldo

Le bric-à-brac
Asado

Le vin rouge avec des glaçons
Vin rouge avec glaçons...

L’ambiance autour
Asado

Asado

Entre temps, avec ma sinusite je ne fais pas grand chose, (je dors beaucoup) à part aller à la plage ou un peu de skate dans Mar Del Plata et son port, mélange de La Baule / la grande motte (familles, populaire, populaire, ancienne villégiature du tout Buenos Aires) et du Havre (port de pêche donc sans le côté cargo). Il y a 1 million d’habitants.

Playa Grande
playa

Playa Las Toscas, le casino
Mardel

Les lions de mer squattent sur les épaves qui rouillent dans le port
lobos et carcasses

Digue Nord en skate

Base militaire du sous-marin disparu
Base militaire du sous marin

Lions de mer
Réserve de lions de mer

Et le bruit

Le bout de la digue sud
bout digue sud

A la plage il y a toute une partie où c’est bondé, ça dépasse pas 30 ans, c’est le quilombo, ça sent les hormones. Pour les femmes, pas question de faire tomber le haut, par contre pour beaucoup, à l’arrière, on est largement à découvert (tanga). Les gars font des jongles (foot) et mettent la musique à fond. Une bonne part (XX et XY confondus) arbore plusieurs tatouages. On vient en groupe avec sa glacière, mais les vendeurs de trucs comestibles en tous genres pullulent. Le reste de la plage est moins dense et plus familial.

playa

playa

Un matin je me réveille très tôt puisque couché très tôt très fatigué et vais faire des photos du soleil levant (sur la mer !), résultat je me retrouve à la plage, à faire des portraits des jeunes qui sortent du Samsara beach, LE boliche ( de Mardel boite).
Boliche

Boliche

Boliche

La moda…compensation

L’hostal ou je réside est une sorte de maison de surfers, assez chère donc pleine de beautiful people bobo, un réalisateur américain de documentaires de surf sur ESPN, la proprio d’une marque de pompe pour qui je fais des photos…

Shooting

Tout le monde est tatoué, la déco hippisante à base de guitares et de motos fait un peu appart témoin. C’est cher mais la vue du canap sur le port et le parque San Martin est vraiment cool, c’est parfait pour rester au chaud avec ce que j’ai (mal au crane). Une semaine de repos donc, un peu off pour récupérer.

Vue du canap

A déplorer que j’ai perdu le bloc de ma lampe frontale dans le train, en arrivant. Je me méfiais de moi, je savais qu’avec la fatigue j’allais faire des trucs cons à baisse de vigilance et prise de risque, comme l’accrocher à l’extérieur de mon sac, mais je me suis pas assez méfié. En enfilant mon sac pour sortir du train le bloc se prend je sais pas comment, il sort de l’élastique et tombe probablement sans faire de bruit sur un siège. Introuvable malgré mon retour sur les lieux 20 minutes plus tard avec d’aimables agents Trenes Argentinos. So far c’est la seule chose que j’ai perdue, (il y a des trucs que j’ai abandonnés, livres notamment). X doigts touchent du bois.

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